Historique

Le jardin des Bergeries a été créé à partir de 1978.
Il est installé autour des anciennes dépendances du Château de la Brosse (les bergeries) et en limite de la Champagne Berrichonne. Il est ouvert au public au mois de juin depuis 2002.

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Vue aérienne du site vers 1980

Au départ 2ha de pâture à moutons en friche autour de 2 bâtiments ayant abrité jusqu’à 700 bêtes….à l’heure de gloire des moutons du Berry.
Deux atouts : une grande mare entourée d’ormeaux centenaires et une allée arborée de 200 m de long avec des noyers et des tilleuls.

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la mare et les ormeaux
allée tilleuls
l’allée des tilleuls

La priorité au départ était la restauration d’une des bergeries pour en faire la maison d’habitation.
Côté jardin, un plan d’ensemble a été tracé pour répartir jardin d’agrément, potager, verger et un espace pour les moutons.
C’est le potager qui a eu la priorité et son chemin empierré pour y accéder ainsi qu’un coin de jeu pour les enfants.

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les premières plantations

Le terrain nu n’avait guère de charme. Alors au cour du premier hiver, une plantation d’arbres récupérés ici et là dans des jardins « amis » a débuté. C’est l’ossature du jardin sur laquelle par la suite arbustes et plantes vivaces sont venus s’appuyer. Nous voulions garder un esprit campagne à l’ensemble de manière à ce que le jardin s’intègre dans son environnement…pas d’arbres extraordinaires, pas de plantes rares ou introuvables ailleurs, pas de collections mais surtout des plantes coup de cœur, des plantes simples, champêtres même des sauvageonnes qui se mélangent aux cultivées….
Il y a eu des erreurs, des abandons, des plantes trop fragiles, mal adaptées au terrain…un jardin est en perpétuelle évolution, c’est la nature qui décide. Nous avons appris aussi peu à peu à la laisser faire…..mais une liberté surveillée ! Quand même !
Peu à peu l’ensemble s’est mis en place. Peu de chemins, les espaces enherbés permettent la déambulation entre les zones plantés.

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Depuis 1978, beaucoup de choses ont changé, évolué….les ormes qui faisaient partie du décor autour de la mare et sur le chemin de commune sont morts, comme tous les ormes atteint de la graphiose. Il a fallu les abattre en 1982, puis la grande mare (environ 40mx20m) dans laquelle les racines des ormes s’abreuvaient, s’est asséchée. Nous avons pu la restaurer et la remettre en eau en 2006. Elle constitue un point essentiel du jardin pou la faune en attirant oiseaux et insectes en plus de l’impact visuel. Elle est aussi une réserve d’eau importante pour le jardin pendant l’été.

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Au début de cette aventure nous avions réservé un ha de prairie pour y mettre des moutons, puis quelques années plus tard, les circonstances nous ont obligé à modifier cet espace qui est devenu un bois et une petite prairie naturelle. Peu à peu les 2 ha se sont transformés, et se transforment toujours, et ont trouvé un certain équilibre.

Il n’y a jamais eu de traitements chimiques sur les plantes, le mélange des végétaux a toujours créé une biodiversité naturelle propice à l’équilibre et à l’absence de maladies. Les nombreux oiseaux qui peuplent le jardin nous en remercient par leurs chants…..

Le jardin est ouvert au public pendant 3 week-ends en juin depuis 2002

Ces portes ouvertes sont accompagnées d’expositions et animations diverses. Le jardin prête aussi son cadre à un concert le premier samedi de juillet.